Journée de la Pastorale de la Santé à Bayonne, le mardi 10 octobre 2017 — Aumônerie des hôpitaux de Pau

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Journée de la Pastorale de la Santé à Bayonne, le mardi 10 octobre 2017

 

Le mardi 10 octobre 2017, les Equipes d'Aumônerie et du SEM ( service évangélique du malade) en Etablissements de Santé et Maisons de Retraite se sont retrouvées à la maison diocésaine de Bayonne pour une journée de rencontre et de formation                       

 

                                 

                      

L’Abbé Daniel DECHA, ancien aumônier du CH de Bayonne développe la question de :

 "Prier POUR les malades ». Les personnes missionnées forment une communauté humaine, signe d’Eglise. A ce titre, le partage et la relecture en équipe permettent de ne pas être seul, de prier les uns pour les autres dans l’accompagnement.  L’équipe permet surtout de rendre compte et de porter dans la prière les personnes malades rencontrées. Ecouter et recevoir des confidences appellent à donner du sens, à s’appuyer sur le Christ jusqu’à, parfois, rejoindre la Réconciliation et la Miséricorde.

« Prier AVEC les malades. »  Pour refléter tendresse et bonté, prier Jésus avant de partir.

Pour prier avec et personnaliser la rencontre, observer au préalable l’environnement. Donner La Parole de Dieu avec l’Evangile ou les Psaumes qui expriment vie et épreuves. « Notre Père ». « je vous salue Marie » Prier pour donner la communion. Le Sacrement des Malades. Le Viatique. La recommandation des mourants. Prier à l’occasion d’un pèlerinage.

Ouvrir la prière à toutes les personnes du domaine de la santé.

 

 

                           

                        

     L’Abbé Gilbert WANGRONA, Dr en Philosophie, théologie est aussi un témoignage personnel

« Je suis malade.. » mais je ne suis pas la maladie. Etre malade est une mauvaise nouvelle mais je suis vivant. Chaque jour je rends grâce. Conscient de la finitude de l’homme qui pourtant rêve d’infini. C’est difficile l’homme fragile ! Mais la fragilité fait partie de la vie. La maladie remet à sa place et on fait la rencontre de sa propre humanité.  Le refus de la finitude signifie la toute-puissance et donc une mauvaise compréhension de la réalité. Couper les ponts ? Se révolter? Ou bien accepter et espérer ? L’hôpital n’est pas le lieu de la maladie mais un chemin. Il faut entendre le cheminement personnel du malade. L’épreuve transforme. De plus en plus sensible à la souffrance des autres, attentif et exigent, malgré le sentiment d’être inutile, le malade peut dans son humanité vulnérable avoir une abondante fécondité. (ex : les Saints).

«… appelé à servir mes frères. » Servir n’est pas un appel à souffrir mais à vivre parmi ses frères. L’appel modifie le rapport à son corps (à aimer) et le rapport au monde (aimer l’autre tel qu’il est). La personne malade propose une rencontre avec l’autre. Soigner et être soigné fait exister dans le cœur de l’autre et ouvre à la capacité de recevoir. Servir c’est aimer. La charité délicate est un baume qui guérit. Se présentent dans chaque rencontre, des occasions de saisir le mystère du Christ souffrant.

Servir mon frère c’est seulement ETRE là, accueillir le plus proche, avec patience, disponibilité, écoute.

Ceux qui servent sont ceux qui vivent.

CR. Odile Mesple. Aumônerie du Centre Hospitalier de Pau.