LE SERVICE DE SOINS DE SUITE ET DE READAPTATION DU CENTRE HAUTERIVE — Aumônerie des hôpitaux de Pau

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Aumônerie des hôpitaux de PauAumônerie des hôpitaux de Pau
Menu
Navigation

LE SERVICE DE SOINS DE SUITE ET DE READAPTATION DU CENTRE HAUTERIVE

 

           

Pour sa réunion de début d'année, l'équipe d'aumônerie a demandé au docteur Véronique GIRARD de bien vouloir lui présenter le Service de Soins et de Réadaptation (le SSR, ex-Convalescence), dont elle partage la responsabilité avec le docteur MOSCA.

 

            La vocation première de ce service est d'assurer le suivi médical de patients adultes ayant subi des interventions médicales ou chirurgicales dans d'autres services, et qui, pour des raisons sanitaires ou sociales, ne peuvent pas recevoir à leur domicile ou dans une maison de retraite les soins nécessaires à leur état. La durée du séjour est variable; elle peut être courte, mais elle ne peut en principe excéder deux mois. Les personnes très âgées sont confiées de préférence à Vignalou. Le service n'a pas vocation de devenir un lieu de vie durable.

 

            Le constat de base est la variété des cas rencontrés, d'où la nécessité  d'une prise en charge globale des patients, qui entraine pour le personnel un effort d'adaptation particulier,. L'équipe soignante doit être polyvalente. Et madame Girard de citer quelques-unes des pathologies avec lesquelles le service doit composer : séquelles lourdes de diabète, troubles cardiaques ou vasculaires, suites de chirurgies viscérales, plaies traumatiques, chirurgie gynécologique, tumeurs diverses… Le service accueille aussi des pathologies neurologiques dégénératives comme la maladie de Parkinson, dont les patients deviennent dépendants, etn pour qui un placement de plus longue durée est aléatoire.

 

            Le Docteur Girard évoque encore la difficulté de traiter de concert chez un même patient des troubles d'ordre psychique associés à des pathologies somatiques, ou le cas des personnes isolées pour lesquelles le service social recherche en vain un point de chute adapté. Le personnel rencontre aussi bien des personnes valides venues pour soigner une addiction, que des malades en fin de vie qui relèveront de soins palliatifs.

 

            Le service bénéficie, par sa situation à Hauterive, du voisinage d'autres structures auprès desquelles il peut trouver appui : le plateau technique du service de réadaptation fonctionnelle par exemple, l'aide sociale de la PASS (Permanence d'accès aux soins de Santé) pour les personnes en grande précarité, ou l'antenne d'ergothérapie pour l'adaptation du domicile. A l'inverse, des améliorations du cadre de vie seraient bienvenues, comme la multiplication du nombre des chambres individuelles pour éviter les troubles de voisinage. 

 

            Suit un échange, à propos du service d'addictologie qui partage l'étage avec le SSR, sur les méfaits des drogues et notamment de l'alcool. Les limites de la consommation d'alcool sont souvent ignorées ou sous-estimées dans la culture populaire. Un effort d'éducation particulier devrait être entrepris en direction des jeunes sur ce sujet.

 

          

  Merci au docteur Girard de nous avoir permis d'entrevoir la complexité du service dont elle a la charge, tant sur le plan technique que d'un point de vue humanitaire. A travers l'exposé que nous avons reçu, le service de soins de suite est bien apparu, ainsi que son titre l'évoque, comme une étape où l'on vient autant qu'il est possible se reconstruire dans l'attente d'un retour à la vie normale.      

 

Robert LATAPIE

pour respecter la tradition, comme tous les ans, nous avons tiré les Rois