Le sacrement des malades en questions — Aumônerie des hôpitaux de Pau

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Le sacrement des malades en questions

                             

 

Qui peut recevoir le sacrement des malades ? A quelle occasion ? Comment se déroule la cérémonie ? Voici quelques réponses aux questions les plus courantes que l'on peut se poser.

Peut-on proposer autre chose que le sacrement des malades ?

On peut proposer aux malades de nombreux petits gestes qui deviennent le signe d'une présence et de l'amour de Dieu. Par exemple le signe de la croix, l'écoute de la parole de Dieu, la prière etc. "Il existe d'autres liturgies fort anciennes pour accompagner les malades. Par exemple la prière sur le malade avec imposition des mains que tout le monde peut faire. C'est un "sacramental" qu'on pratique trop peu. Tout visiteur de malade peut prier sur le malade et lui imposer les mains." (Cardinal Dannels)

Faut-il être conscient pour recevoir le sacrement des malades ?     

Oui, car le malade doit pouvoir demander le sacrement en toute liberté. Il est proposé par la famille, la maison de retraite, l'aumônier dans un hôpital. Mais la décision doit venir du malade.

Rappelons, encore une fois, que ce sacrement est destiné aux personnes affaiblies par la maladie ou la vieillesse et pas uniquement aux mourants. Dans certains cas d'urgence le malade reçoit successivement la Réconciliation, l'Onction et l'Eucharistie. Si le malade est peu conscient, il existe d'autres liturgies comme l'imposition des mains et la prière.

Quand recevoir le sacrement des malades ?

Voici les étapes de la vie propices au sacrement des malades : aux portes de la mort, au début d'un maladie grave ou en grande souffrance morale, etc.Au moment de la vieillesse où si la vie semble à la merci d'un accident. A l'heure où l'on apprend que l'on a une maladie grave et qu'elle va s'installer.Aujourd'hui, certains "malades de la vie" - des personnes en grande souffrance morale, en dépression - demandent le sacrement des malades pour reprendre goût à la vie.

Le sacrement des malades se prépare-t-il ?

Le sacrement des malades est célébré par un prêtre. La préparation est confiée aux membres de la pastorale des malades et aux familles. Elle peut comprendre plusieurs temps selon l'état du malade.

La méditation personnelle est le plus souvent celle du passage de l’Évangile dans lequel Jésus se trouve auprès des malades (Luc, 6, 19). L'accompagnateur explique la signification de l'imposition des mains et de l'onction. Des chants et des textes peuvent être choisis pour rendre la célébration plus vivante.Recevoir le sacrement des malades est émouvant. Pour le malade lui-même et pour son entourage. Beaucoup souhaitent donner un air de fête à ce jour : en apportant des fleurs, de l'encens ou en aidant le malade à se faire beau. Sauf si, bien sur, le malade souhaite donner à ce jour un air d'intimité qu'il convient de respecter. Les membres de la famille peuvent alors se relayer à son chevet.

Comment se déroule la célébration du sacrement des malades ?

La célébration peut se dérouler à l'hôpital, chez le malade ou lors d'une célébration communautaire. Cette forme de célébration est souvent bien acceptée par les personnes âgées.

Le sacrement des malades évacue ainsi peu à peu l'aspect négatif de " l'extrême-onction ". L'essentiel du sacrement se trouve dans l'imposition des mains en silence, suivie de l'Onction faite avec l'Huile des malades bénie par l'évêque lors de la Messe Chrismale entouré de tous les prêtres et en présence des fidèles rassemblés. Le prêtre dit ces paroles : "N., par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l'Esprit Saint" et la personne répond : "Amen". "Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu'il vous sauve et vous relève". "Amen".

Y a-t-il un sacrement des malades dans les autres religions ?

Les Catholiques et les Orthodoxes ont la même liturgie pour célébrer ce sacrement, les orthodoxes mettent de l'huile sur tout le corps du malade.

Pour les Protestants, l’Église doit apporter soutien et réconfort aux malades. Mais le Christ n'a pas institué de signe sacramentel particulier.